Editeur : Squaresoft
Console : Super Nintendo
Type : A-RPG
Date de sortie : 1994
ScénarioSur un continent oublié, à une époque lointaine, vit un peuple qui n'adore aucun Dieu et n'est soumis à aucun maître. Un peuple qui vit en paix et en liberté, et puise toute sa force dans l'arbre magique de Mana. Seuls les vénérables sages savent encore quelles véritables forces se cachent dans le Mana. Car la paix ne règne pas depuis toujours dans ce pays.
Une vieille légende raconte que les habitants du pays utilisèrent un jour les pouvoirs de Mana pour se révolter contre la puissance de l'Infini. Alors apparut un chevalier qui punit les insurgés et détruisit leur civilisation. Il déposa les graines de l'arbre Mana dans huit Palais. Elles devaient être la marque qui préserverait du Mal. Le chevalier avait pour arme la légendaire Epée Mana. Après avoir accompli la prophétie, il planta son épée dans un rocher.
C'était une marque supplémentaire pour conjurer le Mal et commémorer la profanation de la puissance de Mana. L'épée reposait dans ce rocher depuis la nuit des temps, jusqu'au jour où... un jeune homme vint la retirer. Les forces du Mal furent de nouveau libérées et la paix du pays se trouva menacée. C'était le moment d'utiliser l'épée, et de sauver le monde, puisqu'il n'était pas encore trop tard !Le scénario est un élément essentiel du jeu, qui marque assez bien la série : l’arbre Mana va en effet marquer Seiken Densetsu 3, qui est l’épisode suivant.
Le scénario reste très classique, mais il est très riche, promettant ainsi une bonne histoire et des rebondissements. Parallèlement, trois destins convergent, et se relient dans cette quête : les personnages principaux ont, en effet, leur personnalité, leur histoire, et leur motivation vient se greffer à l’histoire du jeu.
C'est pas l'épée Mana pour rien, hein...GraphismesPar rapport aux jeux sortis par Square auparavant (Final Fantasy Mystic quest, Final Fantasy 2) où les graphismes étaient plutôt simplets, ici, les graphismes sont plus aboutis et colorés : ils sont donc plutôt bons.
Ainsi on peut explorer des lieux aux ambiances variées dans un univers assez grand : un désert, une forêt maudite, une plaine glacée, une ville dorée...
Par ailleurs, les animations des personnages sont bien réalisées, qu’il s’agisse de leur attitude en combat, leur état lorsqu’ils expriment une émotion, ou le développement de leurs magies, qui devient de plus en plus spectaculaire au fil du jeu.
Auriféra, l'île dorée.MusiquesLes musiques... elles sont très belles et décrivent très bien les ambiances au cours du jeu. Elles sont assez souvent tristes (en raison de passages relativement tristes), parfois enjouées (comme par exemple lors de danses tribales), parfois elles décrivent simplement l’ambiance calme du désert ou l’ambiance enneigée des plaines enneigées, ou bien même les victoires remportées contre les bosses.
Bref, l’OST du jeu reste sublime.
Comment se déplacer dans un vaste univers ?
En utilisant les voyages canon, efficaces mais... bonjour l'atterrissage...
Ou Flammy, sympathique dragon blanc qui vous emmènera partout lorsque vous l'appellerez en jouant du tambour.GameplayLe système est un A-RPG, c’est-à-dire que les combats sont en temps réel. Cependant, il ne s’agit pas d’un A-RPG à la Zelda, il reste à mi-chemin entre RPG et A-RPG.
En fait, il est possible d’accéder au fameux menu tournant pour changer d’arme ou lancer une magie, ce qui ne résume pas forcément les combats à de simples duels à l’épée (bon, mais au début, en revanche, ce sera comme ça...), mais... les ennemis aussi connaissent la magie !
Pour les combats, il est donc possible de recourir aux armes, qui sont au nombre de huit pour vos trois personnages : chaque arme pourra être améliorée grâce à une sphère d’arme, généralement obtenue après un combat contre un boss, en la faisant forger.
Mais il est également possible d’utiliser les magies, qui permettent non seulement de faire mordre la poussière aux ennemis, mais également de soigner ou de renforcer les caractéristiques des personnages. Plus les magies sont utilisées, plus elles sont puissantes... mais elles ne sont pas accessibles dès le départ, et les nouvelles magies ne peuvent être débloquées que lorsque les personnages découvrent un nouvel esprit qui leur donne une magie d’élément : eau, feu, terre, vent, ombre, lumière, lune, végétal.
D’un côté, ça promet des combats assez animés, de l’autre... mieux vaut ne pas être allergique au levelling, car ça reste quand même très utile pour ne pas se retrouver largué par la suite.
Rien de tel qu'Athanor pour réchauffer un peu l'atmosphère.Le système de menu tournant est bien pensé, et permet de naviguer assez facilement parmi le choix des objets, le choix des armes et des armures, le choix des magies, et les caractéristiques.
Le gameplay possède assez peu de bémols, mais on peut toutefois noter que l’intelligence artificielle des alliés possède parfois des lacunes (ça leur arrive de rester coincés dans le décor lorsqu’on veut quitter les lieux), ce qui devrait moins poser de problèmes en jouant à plusieurs.
Par ailleurs, l’inventaire des objets pouvant être possédés est un peu petit : en effet, il existe plusieurs sortes d’objets curatifs, mais il est impossible de transporter plus de quatre objets d’une même sorte... ce défaut reste néanmoins compensé par les magies curatives.
ConclusionAvec une très bonne durée de vie, ce jeu reste un très grand classique du RPG et de la Super Nes, qu’il est possible de partager à plusieurs (bon, en réalité, je n’ai jamais essayé, mais il semblerait que ce soit possible) et qui est un grand tournant.
Bref, il reste vraiment à essayer, notamment si vous aimez les RPG.
Sources : Square Palace ( scénario - rhum )